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Stand by, 2016-2017

La série Stand by de Juliette Russbach offre un parcours parmi les migrants de l’ancien abri de la protection civile des Trois-Chênes à Genève. Réunis sous terre, on rencontre une communauté éphémère et forcée évoluant dans un espace de latence, sorte de non-lieu dans lequel les identités sont ébranlées, les visages détournés.

Déconnectés de leur passé – hors du présent – instabilité d’un futur.

Ce triptyque temporel les entoure d’une aura inquiétante qui les marginalise. Naviguant entre liberté et surveillance constante, ces jeunes adultes ont été transposés dans une réalité étrange et dérangeante, arrêtés à mi-chemin, suspendus dans leur élan.

Ils évoluent alors en zone floue où l’espace-temps se dilate pour s’étirer parfois via leur écran de téléphone, les mettant dans une position isolée mais connectée. Il s’agit d’une possible échappatoire vers un ailleurs lointain, imagé, fantasmé, ou perdu.
Au-delà de l’écran : oasis ou mirages, comme une porte ouverte que l’on défonce. C’est parfois le seul horizon – tronqué – qui se propose.

L’attente est un générateur de tout possible, où bataille espérance et oisiveté. Tout est à portée de main mais rien ne se touche véritablement.
Cette veille les place dans un état double : mis en pause mais l’œil ouvert, continuant à guetter une suite. Tout dépend du point de vue : Passifs, ils attendent ; Actifs, ils se tiennent prêts.

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